Une visite pleine de charme à la Citadelle de Sisteron
- Ibis & Ibis Budget Sisteron

- 28 oct.
- 5 min de lecture
Chers visiteurs de passage à ibis Sisteron et amis de la bonne découverte ! Aujourd’hui je vous emmène pour une belle promenade au sommet (et parfois dans les entrailles) de la « Perle de la Haute-Provence », à savoir la majestueuse Citadelle de Sisteron. Entre panoramas à couper le souffle, escaliers taillés dans la roche et lieux chargés d’histoire, on va en prendre plein les yeux, et un peu les jambes aussi 😉.
1. La première enceinte
On commence la visite par la première enceinte, parfois appelée l’« enceinte basse ». Pourquoi commencer par là ? Parce que c’est la porte d’entrée, littéralement, dans l’histoire de la forteresse. Selon les sources, cette enceinte trapézoïdale est adossée au rocher au nord et comprend un front d’entrée au sud encadré de deux bastions d’ampleur.
En pratique, imposez-vous (avec un sourire) : les marches, les rampes, les remparts, tout concourt à vous mettre dans l’ambiance. Vous montez, vous découvrez les courtines, les bastions, vous imaginez canons et soldats.
👉 À noter : prenez le temps ici de savourer la vue sur la ville et la vallée de la Durance ; dès cette première étape, on sent l’emprise de la forteresse sur le paysage.
2. La deuxième enceinte
Ensuite, on poursuit vers la deuxième enceinte, dite « enceinte haute ». Elle s’insère dans la partie nord-est de la première, plus resserrée et davantage défensive.
Ce qui est chouette ici : on sent la complexité architecturale, les remaniements faits au XIXᵉ siècle, les bastions, les orillons, tout ça perché sur le roc. Vous allez passer d’un niveau à un autre, respirer un air déjà plus « fortifié ».
👉 Un conseil : soufflez un bon coup avant d’entamer l’escalier en double révolution (oui, vous l’avez repéré) qui relie les deux secteurs. C’est sportif mais tellement gratifiant.
3. La citerne
Une fois installé dans cette enceinte plus haute, vous allez tomber sur la citerne : un aménagement discret mais fascinant, qui signale l’ingéniosité des bâtisseurs. On y apprend que, au nord, la deuxième enceinte a été remaniée et une citerne aménagée pour recueillir les eaux de pluie.
Cette étape est l’occasion d’un petit moment de pause : imaginez les soldats, les habitants, les manœuvres de ravitaillement. L’eau est précieuse, surtout en hauteur.
👉 Astuce : regardez le plafond, les voûtes, les traces de remontages d’eau, c’est souvent dans le détail que se cache l’émerveillement.
4. Le donjon
Nous voilà au cœur historique : le donjon, qui date du XIIᵉ siècle pour l’essentiel. C’est ici qu’on sent vraiment le poids des siècles sous nos pas. Vous allez peut-être frissonner (un peu) en imaginant ce donjon comme lieu de commandement, de défense… voire de prison.
Et puisque je parle de prison – rendez-vous au cachot où fut enfermé le jeune prince Jean‑Casimir Vasa, futur roi de Pologne, en 1639.
👉 Petit clin d’œil : amusez-vous à trouver « le regard depuis le donjon » et laissez-vous surprendre par la vue panoramique vers les montagnes et la ville.
5. La boulangerie du donjon
Oui, vous avez bien lu : la boulangerie du donjon ! Parce qu’un donjon sans pain, ce serait vraiment dommage. 🙂 Bon, je ne possède pas une foule d’informations très précises sur cette boulangerie, mais dans les fortifications comme la Citadelle, les installations de boulangerie étaient essentielles : pour nourrir soldats et habitants en siège, pour assurer autonomie et moral.
👉 Quand vous y arriverez, prenez un instant pour imaginer : chaleur du four, odeur du pain, la forteresse qui vit pendant des semaines de siège. Une pause historique avant de repartir.
6. La chapelle Notre-Dame du Château

Après le pain, la prière : place à la chapelle Chapelle Notre‑Dame du Château, construite sur une terrasse soutenue par d’imposantes arcades, mêlant grès et calcaire, gothique et lumière.
Elle a souffert pendant la guerre, mais a été admirablement restaurée. On y admire aujourd’hui des vitraux du maître verrier Claude Courageux.
👉 Petit moment de douceur : profitez du silence, de la lumière filtrée, et laissez-vous transporter hors du temps.
7. Le Grand retranchement
Dans la partie nord-est, vous trouverez le grand retranchement, un ouvrage conçu pour renforcer la défense de la citadelle. Selon les plans datant du second tiers du XIXᵉ siècle, cet ensemble de défense répondait à une stratégie nouvelle.
👉 Quand vous êtes là-haut, regardez comment le terrain naturel est exploité : rocher, pente, bastions, tout se mêle pour une impression de « naturel + militaire ».
8. Les cavernes‐abris

Là, c’est l’un des moments les plus « immersifs » de la visite : les cavernes-abris creusées à même le roc. Oui, vous allez mettre la main sur la roche, voir l’ombre, entendre peut-être l’écho…
C’était là que les hommes se réfugiaient, se protégeaient des tirs, des bombardements. Une ambiance un peu mystérieuse mais terriblement vraie.
👉 Astuce photo : baissez la tête, ajustez votre lumière, captez le contraste entre pierre brute et lumière naturelle.
9. La guérite du Diable
Voici un nom qui donne des frissons : la Guérite du Diable. Suspendue, perchée, un peu audacieuse, elle domine la cluse de la Durance.
C’est un des spots « photo coup de cœur » de la visite : la vue est vertigineuse, l’ingéniosité est totale.
👉 Si vous avez le cœur solide et l’appareil prêt : osez vous approcher et capter cette sensation de surplomb sur la vallée – un souvenir mémorable.
10. L’escalier souterrain

Allez, on descend (ou monte selon votre sens) dans un lieu mythique : l’escalier souterrain, creusé dans le rocher, qui relie la forteresse à la ville. On parle de 258 marches !
Un vrai moment de « wow » : lumières tamisées, roche brute, ambiance de passage secret…
👉 Conseil : gardez un peu d’énergie pour la montée finale. Et si vous avez peur du vide, rapprochez-vous du mur à gauche – les marches sont larges mais le vide est réel.
11. Les casemates
Passons aux casemates, ces chambres voûtées ou galeries creusées dans les remparts, pensées pour abriter matériel, hommes, canons. Selon l’inventaire patrimonial, on y trouve plusieurs casemates actives anciennes au flanc des bastions.
👉 Un bon endroit pour s’imaginer à l’époque : les embrasures, le canon pointé, la lanterne dans la pierre… jours de siège : pas de Netflix, mais plein de tension.
12. La poudrière bâtie par Sébastien Le Prestre de Vauban
Pour finir, un des clous de la visite : la poudrière, l’unique partie réellement réalisée du projet de Vauban en 1692 ! Quand on pense au génie de Vauban, génial constructeur de places fortes, voilà un vestige tangible de son passage à Sisteron.
👉 Quand vous entrez dedans, respirez, imaginez l’odeur de la poudre, la précaution extrême, la tension. Et appréciez le savoir-faire du bâtiment.

La visite de la Citadelle de Sisteron est un vrai voyage dans le temps, un peu sportif (oui, il y a des marches !), mais tellement gratifiant. Du sommet de ses enceintes jusqu’aux galeries souterraines, vous allez vivre un panorama à 360 ° sur la Provence, ressentir pleinement « être perché sur l’histoire ».Et si vous descendez ensuite au centre-ville, en revenant à l’ibis, vous pourrez dire : « Oui, j’ai visité la Citadelle, et même la Guérite du Diable ne m’a pas fait peur ! »
👉 Petit tip pour votre escapade : prévoyez de bonnes chaussures, une bouteille d’eau (surtout s’il fait chaud), et un peu de temps pour flâner dans chaque espace. Le panorama depuis la terrasse est l’un des plus beaux points de vue de la Haute-Provence.
Bonne balade à vous ! 😉
























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